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Dans le cadre du programme TRANSAT, lancé par les Ateliers Médicis, nous avons été accueillis en résidence dans 3 lieux de vie de l’organisme Habitat et Humanise à Vienne, Isère: l’EHPAD Notre Dame de L’Isle, la pension de famille de la Traille, et la maison à caractère social des Guillemottes. Aoüt 2020

 

Nous avons entrepris de sensibiliser ces publics hétérogènes à la lumière et les inviter à devenir, avec nous, des «chercheurs».

Nous sommes allés ensemble à la découverte du sentiment lumineux par le biais d’une récolte de sensations visuelles et orales. Plusieurs dispositifs et outils spécifiques à chaque type de sensation ont été conçu pour la recherche.

La restitution de la résidence a pris la forme d’une performance son et lumière confrontant les témoignages récoltés à notre travail d’interprétation et de mise en lumière de cette recherche collective.

 

 

 

 

Atelier

de l'éclaireur

/ à la recherche du sentiment lumineux

Maxence à droite, avec le casque d'immersion visuelle,

lui permettant de s'extraire de son environnement,

le temps d'une discussion sur la lumière

Expressions orales et visuelles

Équipés de casques, les participants ont pu s'immerger dans un espace lumineux, l'occasion d'échanger sur leur rapport à la lumière dans leurs souvenirs et leur quotidien. Ci-contre, Nadège nous partage le souvenir d'une randonnée nuit éclairée à la lampe frontale.

À la suite de l'échange oral, les participants ont pu expérimenter le collage pour visualiser leur souvenir lumineux. Ci-dessus, Hanaé représente un coucher de soleil dans le sud de la France

«C’était tout rouge, on voyait tout rouge. Et ça, ça m’a marqué. C’étaient des avions qui bombardaient Givors»

Mme Chanteur, 92 ans

 

«On a vu une grosse lumière bleue, qui éclairait un gros bâtiment. On était tous en train de se dire mais c’est quoi ? C’était pas le soleil, ni la lune.»

Léo, 14 ans

 

«On a l’impression que l’espace nous appartient. Il y a des choses qui ressortent la nuit et qu’on ne retient pas la journée.»

Laurence, 52 ans

«On a attendu dans le silence. Puis petit à petit, la terre a pris du relief, on voyait les choses naître à nouveau dans la lumière.»

Agnès Marcon, 96 ans

«À chaque fois entre-deux pluies il y a le soleil qui vient. Quand il pleut, on sait que tout le monde va sortir.»

Yannis, 14 ans

 

«Les Européens voient la lumière comme quelque chose de pénible, tandis qu’à l’île Maurice, c’est agréable.»

Marc, 28 ans

Restitution

La recherche a été restituée sous la forme d'une performance. Une bande sonore diffuse les perceptions lumineuses des personnes rencontrées, tandis que nous construisons les lumières avec le dispositif de l'atelier de l'éclaireur.

Un projet soutenu par les Ateliers Médicis,

Merci à Habitat et Humanisme, pour leur accueil dans les structures de Vienne, la MECS des Guillemottes, l'EHPAD Notre Dame de l'Isle, et la pension de famille de la Traille